« Il n'y a pas de miroir chez moi », confie Dilek, une habitante de la métropole lilloise. La quinquagénaire préfère s'en passer pour qu'ils ne la ramènent pas sans cesse à ses problèmes de poids. Pour elle, c'est après une grossesse que ceux-ci ont commencé.
« J'avais pris plus de trente kilos – j'étais montée à 96 kg pour 1,55 m –, mais j'étais très heureuse. Au début, ça ne me gênait pas. Avec le temps, les choses se sont compliquées. Je n'arrivais pas à perdre car j'allaitais, j'étais très fatiguée, je mangeais à n'importe quelle heure. De mauvaises habitudes se sont installées : progressivement, malgré mes efforts, la faim est devenue incontrôlable… »
En France, l'obésité augmente, le surpoids stagneSa prise de poids ne tarde pas à s'accompagner de sérieuses alertes sur son état de santé. Perte de confiance en soi, frustration, culpabilité : le mental, lui aussi, est lourdement affecté. Au printemps 2024, sa médecin lui parle de GPS-Obésité, une expérimentation lancée dans trois régions françaises (Hauts-de-France, Île-de-France et Centre-Val de Loire) pour accompagner gratuitement, sur deux ans, les patients souffrant de surpoids ou d'obésité modérée.
« Être au plus près des patients »« Le principe et l'originalité de GPS-O, c'est d'être au plus près des patients », explique Monique Romon, professeure émérite de nutrition à l'université de Lille, à l'origine de
... Source LePoint.fr
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer